03 juillet 2006

Grosse mauvaise langue (2)

Rémi a raison, je suis vraiment une grosse mauvaise langue : j’écris que, contrairement aux artistes pop, Juan Luis Guerra fait du Juan Luis Guerra. C’est faux. Juan Luis Guerra oscille très prosaïquement entre bachata et merengue et il doit exister une bonne centaine de groupes en République Dominicaine qui le suivent dans cette voie. C’est le talent qui le distingue mais c’est la distance qui nous donne l’impression qu’il est unique.
Même chose pour bien des artistes dans le champ des « musiques du monde ».
Ca n’empêche pas la question de l’importance de la chanson pour les artistes dont parle Magic d’être une bonne question. Leur passion pour le détail, pour l’ornementation, est significative. Mais de quoi ?

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